L’informatique et ses termes mystérieux… Pour désigner une mémoire qui fonctionne à toute allure, on l’appelle « mémoire vive », ou même « mémoire à accès aléatoire » en anglais (qui suppose qu’on a accès à la mémoire de manière aléatoire ?…). C’est pas très intuitif comme nom… A l’inverse, vous avez également dû voir apparaître le terme de « touches mortes », ou « dead keys », en particulier sous Linux. Je ne m’y étais jamais intéressé, mais j’aurais peut-être dû… je pensais d’après son nom qu’il s’agissait de touches qui ne servaient pas ou plus, comme par exemple la touche « System » ou « Scoll Lock ». Et je me trompais énormément. Si vous ne savez pas non plus de quoi il s’agit, je vous conseille de jeter un oeil à la suite…
D’après l’article de wikipédia sur les touches mortes, il s’agit tout simplement des touches qui ne produisent aucune lettre immédiate, mais qui servent à modifier une lettre, comme par exemple pour les accents. Étant donné que j’avais des problèmes sur Ubuntu à cause de mes fichus accents circonflexes qui ne fonctionnaient pas (affichage de ^e au lieu de ê, par exemple), et après avoir trouvé moultes solutions sur des forums divers qui ne fonctionnaient pas dans mon cas, je m’étais résolu à chercher ce que voulait dire ce terme de « touches mortes »…. et la réponse était toute trouvée : j’utilisais un agencement de touches « Français, éliminer les touches mortes ». Ah bravo… Après installation d’un clavier français normal, voilà toutes mes touches qui fonctionnent, Ô joie !
J’ai également lu la page en anglais de Wikipedia, qui parle de la touche Compose. Cette touche, qui existait sur certains claviers, permettait d’écrire des caractères spéciaux autres que accentués, par exemple le fameux e-dans-l’a : æ, les fractions ½ ¾, le symbole de division ÷ etc… grâce à l’appui de deux touches successives à l’appui de la touche Compose. Il est possible de la configurer sous Linux, notamment Ubuntu, par exemple sur la touche Windows ou la touche Menu. Bien pratique !