En relisant des vieux documents que j’avais écrits, en voici un qui vaut la peine d’être publié. Il a été écrit en 2002, pendant des journées de pluie au camping. Saurez-vous retrouver les 52 titres de chanson de Michel Berger ?
Ca balance pas mal à Paris : avec ce voyou de Diego, libre dans sa tête, les élans du coeur, ça va à moitié, à demi, pas du tout… En écoutant de la bonne musique sous la lumière du jour, il laissez passer les rêves, bien que l’amour existe encore. Et l’amour, il l’a cherché ! Il priait tous les soirs pendant la minute de silence : « Amour, où es-tu ? Seras-tu là ? Lequel de nous deux viendra vers l’autre en premier ? Peut-être toi, peut-être moi… ». Et il s’est dit que, finalement, on n’est pas seul, alors vu que les enfants chantent toujours dans la rue, il a décidé de chanter pour ceux qui sont loin de chez eux, accompagné de sa mandoline.
Dans la rue, il chante quelques mots d’amour de sa chanson pour une fan imaginaire, et sa chanson pour Man Ray, son artiste préféré. Il dit aux filles qui passent : « Attends moi ! Ecoute la musique de celui qui chante pour me comprendre… ». Et soudain, l’amour est là, il apparaît comme un nuage, superficiel et léger. Quelle consolation fantastique ! Tant d’amour perdu enfin retrouvé ! « Ah, si maman, si tu voyais ce qui m’arrive ! Mieux que ta prétendue légende de Jimmy ! Ouais ! », pensait-il…
Il rencontra d’abord la fille au sax, la groupie du pianiste, Maria Carmencita, sourde et muette, et puis finalement Mademoiselle Chang, avec qui ce fut tout feu tout flamme. Elle lui disait qu’il ne faut jamais partir avec les princes des villes… Et lui, il lui disait : « Quand on est ensemble, mon piano danse que pour toi ! »…
Mais quand on danse de trop, ça ne tient pas debout. Du coup, il décide de partir, son instinct lui disant : « Suis ta musique où elle va ! Mieux vaut être privé d’amour, l’un sans l’autre, que de danser sur la glace fragile de cet amour ! A quoi il sert de prendre des risques ? ». La pauvre fille, le lendemain matin, découvre un petit message personnel posé contre l’orange bleue du salon, sur lequel est écrit : « Adieu. Je suis parti pour le paradis blanc, déjà je suis loin. De toute manière, vu ce à quoi tu penses, ça ne pourra jamais être avec toi que mon fils rira du rock’n’roll. ».
Looll oui je m’en souviens bien !
C’est le fameux été de l’Amstrad PCW8256, …